Eredar School
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Le monde n'est plus ce que l'on croyait.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 De retour [Libre]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Aurore Ananké
Élève de septième année
Aurore Ananké



De retour [Libre] Empty
MessageSujet: De retour [Libre]   De retour [Libre] Icon_minitimeDim 12 Avr - 22:06

    Nous avons tous eu nos hauts et nos bas, depuis plus de six années, je m’enfermais à l’école lors des vacances scolaires, tandis que mes camarades palpitaient plus ou moins de joie à rentrer chez eux, moi, je m’enfermais dans ma chambre et refaisait de partir, trouvant comme prétexte valable mon statut ; "j’étais une orpheline qui n‘avait rien qui l’attendait sur Terre hormis un héritage monstrueux mais pas de parents, pas une seule personne chez qui je pourrai me sentir apaisé et libéré". Ma mère s’était disputé avec ses parents avant sa fuite avec mon père et la famille de mon père me regardait comme une moins que rien, une enfant non-désirée. J’avais gardé au fond de moi, ma haine et ma colère, nul n’en saurait rien de ses sentiments néfastes grandissant à leur égard ; un jour, je leur rendrais la monnaie de leur pièce. Mais dans cette grande école qu'était Eredar, le vide m’accablait, la solitude aussi, mes camarades partis, je me sentais seule, terriblement seule. J'avais certes eu pour fidèle ami la solitude, mais il n’en était que lorsque le soleil brillait haut et fort dans le ciel, des pensées vagabondes à la recherche de paix se réveillait, je voulais profiter des vacances, mais pas seule, se serait ennuyant voire insensée.
    Ainsi depuis six ans je me tournais les pouces, depuis six ans je n’avais quitté ce monde parallèle et différent à la terre. Ainsi pour éviter ce cercle vicieux de recommencer de nouveau, je pris la décision de partir sur Terre. Ce fut alors pour moi, un retour aux sources quelque peu déstabilisant. J’avais perdu l’habitude de porter des vêtements « normaux », des jeans, des débardeurs, j’avais compris que j‘avais perdu tout contact avec la société « moderne ». En six ans, la technologie avait fait de grands progrès, des progrès que je profitai évidemment. Ainsi je parcourais ma ville natale, Londres, à la découverte de toutes choses. Quel honte de se dire Londonienne alors que je connaissais plus cette ville dont seul subsistait dans ma mémoire de vague souvenir. Mais le principal objectif de ce voyage était mon héritage, je voulais vérifier si tout était en ordre. Et j’en profitais pour passer un des plus amicaux saluts à ma famille, histoire de confirmer le fait que j’étais toujours vivante à leur plus grande surprise, car je savais qu’ils attendaient comme des vautours, ma mort pour s’emparer de mon héritage. Mais ils n’eurent l’occasion de siffler avec leur langue de serpent que je demandais avec toute diplomatie et respect une chambre où séjourner pendant mes vacances, ils ne purent refuser car j’avais de quoi les faire chanter. Certes, j’avais disparu pendant six années, mais en très peu de temps, j’avais pu trouver en dénouant des langues de très bons secrets compromettant pour les faire chanter. Ma famille me détestait certes, mais les amis de mes parents non, mais je ne pus accepter leur offre de loger chez eux car j’avais tout simplement une revanche à faire. Ainsi, je profitais de mes journées à découvrir de nouvelles choses mais aussi en achetant mes découvertes.
    La dernière semaine, je pris le temps d’aller rendre hommage à la tombe de ma mère enterré en écosse, terre des légendes féeriques celtes, près de la maison qui avait bercé mon enfance. Pendant longtemps j’ai voulu croire que ce n‘était plus que du passé, que tout cela m’était indifférent, mais finalement cela ne l’était pas. Mes larmes coulaient le long de mes joues pendant des heures et des heures interminables.

« Gabrielle ? »
    Je me retournais vivement et aperçut alors Monsieur et Madame Leconte, grands amis de ma mère et voisin de palier. L’entente de mon prénom fut étrange pour moi, cela faisait bien longtemps qu’on ne l’avais prononcé, à la fois familier et inconnue. Je les regardais les yeux pensif, pendant un moment ils hésitaient, ce demandant s’ils s’adressaient à la bonne personne. Finalement, je souris.

« C’est bien moi. »

_____________________________________________


    Les vacances se terminaient dans deux jours, il me fallait rentrer avant que tout le monde débarquent, ainsi je présentais mes plus plates compliment sur la chaleur du foyer de ma famille et je partis dans l’autre monde, pour être enfin de retour chez moi, car cette académie je la considérais comme mon second foyer. J’avais avec moi un simple sac rempli d’une multitude de souvenir. En déambulant dans le hall, je rencontrais alors quelques camarades avec qui j’échangeais quelques mots.

« Tu es parti ?! »
« Bah oui, c’était amusant, finalement ce n’est pas si mal que ça les vacances sur Terre. »
« Avec un seul sac ? »
« Bah, pas grand-chose, il y a juste des p’tites bricoles que j’ai acheté là-bas, après tout, je n’ai pas besoin de grand chose pour me souvenir de mon voyage, tout est dans ma tête. J’vous laisse.»

    De mon petit séjour terrestre, j’avais profité de lissé mes cheveux, à présent pour de bonnes semaines, ils allaient rester lisses avant de retrouver leur forme originel, c'est-à-dire ondulés. Mais j’avais prévu ce genre de situation et avais ainsi acheté un lisseur ! Je les avais attachés en couette, une coiffure sans grande fantaisie qui me plaisait. Une sucette à la fraise dans la bouche, je me promenais sans grande nostalgie dans les couloirs de l’école et saluais au passage des camarades. Avec de simple « Hello » ou bien « Yo » ou tout simplement « salut ». A vrai dire l’école ne m’avais pas manqué, preuve que je m’étais bien « amusé » en Angleterre, enfin il y avait des choses que je regrettais, mais on ne pouvait tout avoir dans la vie, c’était la loi. Du moins, sauf si on avait de l’argent. D’ailleurs j’avais gagné par mal d’argent durant mon séjour très enrichissant. Voilà à peine dix-minutes que j’avais remis les pieds dans l’établissement, que je cherchais déjà une de mes victimes favorites. Enfin, même si parfois je me cachais pour éviter de croiser « mes fans ».
    La tête ailleurs, j’étais concentrée à trouver un moyen pour retrouver mon vieil ami que je bousculais déjà quelqu’un, à croire que ma malchance était de nouveau revenu après m’avoir laissé passer de bonne vacances.


De retour [Libre] Dialogueaurore
Revenir en haut Aller en bas
Zedrial Synral
Élève de septième année
Zedrial Synral



De retour [Libre] Empty
MessageSujet: Re: De retour [Libre]   De retour [Libre] Icon_minitimeLun 13 Avr - 11:49

Il était rentré a Eredar la veille, pourtant il n'était aucunement question pour lui de prendre des vacances une seconde de plus, d'ailleurs on ne peut pas dire qu'il ait vraiment pris de vacances, peut importe le monde dans lequel il vivait, qu'il soit a eredar ou dans le monde réel, le jeune allemand ne pouvait pas s'empêcher de travailler sur ses projets d'artificier ou d'alchimiste.
Si bien qu'il avait passé ses vacances enfermé dans son bureau a dessiner de nombreux schéma imaginant diverse combinaison de rune pour produire les effets voulu, ou encore diverse combinaison d'ingrédient et de potion pour parvenir a créer de nouvelles substances dont l'utilité variait. Sa famille ne faisait pas grand chose pour le sortir de ses études, a vrai dire peu savaient comment s'y prendre avec lui du fait de son éternelle absence de sa maison. Et puis bon en admettant qu'une famille dispose de quelques chose que l'on peut considérer comme un talent unique, peut on vraiment penser qu'elle l'empêchera de l'étudier à fond? En bref pour Zedrial les vacances ressemblaient un peu a ce qu'il faisait tout au long de l'année mais dans le monde réel.(Il se demandait quand même comment se faisait-il que sur les trois enfants qui composaient sa famille(dont il était l'ainé) il était le seul a avoir reçu la lettre... Il y avait peut être quelques question à poser a sa mère en fait...).

Toujours était-il qu'il avait passé la mâtiné dans la tour des mages, coincé dans le laboratoire d'artificier a perfectionner sa nouvelle épée, qu'il avait finit par réussir non sans quelques inévitable incident au préalable.Il c'était brulé et coupé les mains et pourtant il avait continué, sachant qu'il pourrait de toute manière créer une potion pour soigner ses blessures après.
Le prof qui enseignait l'art des combiner magie et objet lui avait souvent reprocher de n'orienter ses talents que sur des choses utiles au combat. C'était en effet bien vrai mais le problème venait du fait que contrairement a tout les artificiers d'Eredar il connaissait la technologie et ne trouvait pas d'intérêt a reproduire ce qu'elle était capable de faire, comme des pièces s'ajustant a la température voulut, ou des sorte de four actionné par les runes.
Sa nouvelle création était composé d'une liane de métal sur laquelle était gravé la rune d'allongement, lui permettant ainsi d'atteindre la taille voulut par son utilisateur. Posé sur la liane figuraient une multitudes de triangle métallique qui s'emboîtaient les uns dans les autres, chacun d'eux comportait la rune de séparation ainsi que celle de mouvement vers une cible précise(combinaison de la rune mouvement et ciblage). sur le manche était gravé deux autres runes, celle de Ciblage suivit de celle de sang, en d'autre terme cela donnait ciblage par le sang. Si tout fonctionnait bien, il disposait d'une épée fouet dont chaque fragment était capable de ses séparer pour fondre sur une cible dont il a déjà touché le sang, mais la encore tout restait a tester.

Il finit par ranger son œuvre dans un fourreau créé à cet effet, puis il la scella a l'intérieur d'un des nombreux compartiment de rangement qui existait dans le laboratoire, sans oublier de clairement laisser sa signature dans le sceau historie que ceux qui essaieraient de le forcer sachent a quoi il se risquaient. Et enfin il quitta le laboratoire.

Ses mains étaient encore couvertes de coupure et d'écorchure de moindre importance mais il s'en fichait, il avait besoin de marcher et de profiter des derniers instant où il pourrait errer dans les couloirs sans risque de tomber sur elle...Cette fille de son groupe et de son année de le principal passe temps était d'ennuyer le jeune homme, il n'avait jamais compris pourquoi d'ailleurs, tout ce qu'il savait c'est que cela lui avait apporté de nombreux ennuie(la dite fille ayant de nombreux prétendants) et surtout qu'il détestait cela. D'ailleurs qu'elle n'avait pas été sa surprise(joie?) en apprenant qu'elle était rentré dans le monde réel cette année et qu'elle ne serait donc pas la première personne qu'il croiserait parmi ses connaissances cette année.

Il errait dans les couloirs, pensif, se demandant ce qu'il allait bien pouvoir faire tout au long de cette année, les 7ème et les 8ème année ayant une totale(ou presque) liberté sur la poursuite de leurs étude et expérience magique. Il avait certes son golem a créer mais cela ne lui prendrait pas toute l'année(du moins il l'espérait), il avait finit les plan et celui-ci devrait maintenant fonctionner.

Il ne saluait personne en marchant dans les couleurs, beaucoup le connaissait d'une manière ou d'une autre(incidents de laboratoire ou encore combat en plein milieu des couloirs) et il faut dire qu'il n'avait pas vraiment une réputation idéale, les autres le craignant plus qu'autres chose(Mais bon cela lui évitait de rencontrer trop de personne comme elle).

Il finit par se faire bousculer par quelqu'un, ou peut être était-ce lui qui l'avait bousculé, il n'en savait rien. Zedrial était trop stable et ancré sur ses pieds pour perdre l'équilibre sur un simple contact, le problème était que cela avait pour conséquence de renforcer le choc pour la personne d'en face. Plus par réflexe que par politesse il retint la jeune fille de tomber en la retenant par la taille, l'aida à se redresser sans vraiment faire preuve de délicatesse, et s'apprêta a repartir sans autre forme de politesse lorsque ses yeux tombèrent dans les yeux de la jeune fille.

Le hasard ou le destin......Franchement il préférait dire le hasard, cela lui évitait d'avoir a supporter l'idée que quelques chose voulait les réunir. Parmi la centaine de personne qu'il aurait put bousculer il avait fallut que ce soit-elle. La seule fille hormis Kaoru qui malgré sa réputation osait l'approcher et encore pire, le taquiner et qui avait pour son malheur changé de coiffure ce qui fait qu'il ne l'avait pas reconnue au premier coup d'oeil. Il soupira et eut un sourire blasé qui signifiait plus ou moins: "Et m****". Il n'essaya pas de partir sachant que c'était inutile maintenant, mais il ne comptait pas pour autant entemmer une conversation qu'il savait déjà pénible pour lui.
Revenir en haut Aller en bas
Aurore Ananké
Élève de septième année
Aurore Ananké



De retour [Libre] Empty
MessageSujet: Re: De retour [Libre]   De retour [Libre] Icon_minitimeLun 13 Avr - 23:15

    « Oups ! Pas trop de bobo ? » Déclarai-je sans vraiment me préoccuper de cette petite bousculade, ni même de la personne. J’étais entière, c’était l’importance. Je m’apprêtais à passer mon chemin afin de continuer à chercher mon ami Monsieur le Ténébreux, que je m’arrêtais. J’eu soudainement un flash. Je me retournais vivement avec un grand sourire aux lèvres, un sourire qui ne présageait rien de bon à ce cher Zedrial. Avais-je rêvé où il venait de jouer les chevaliers sur leur cheval blanc, tel un gentleman il m’avait sauvé d’une chute qui aurait pus m’être fatale ? Finalement la chance était de mon côté ! Et puisque le hasard n’existe pas dans ce monde, notre rencontre était prédestinée ! Ainsi le destin avait fait rencontrer nos chemins, n’es-ce pas un signe du destin ?! Je gardais bien pour moi ces paroles moqueuses que je sortirai lorsque l’occasion s’offrira à moi. Je le pris dans mes bras quelques secondes pour éviter de me faire trancher en deux, car Zedrial était un grand timide, et ces gestes le mettaient dans de tes états qu’il exprimait cela par la violence en usant de son pourvoir -et cela j’en étais certaine!-. Enfin avec le temps je m’y étais habitué… Histoire de taquiner mon grand ami de toujours –oui ce sentiment amical était réciproque, bien évidemment- je pris la pose de la demoiselle désespérée qui sauvé par un chevalier ténébreux montrait de la reconnaissance, ou bien la pitié avec la pose du chat potté dans Shreck, tout ce que vous voulez, mas la pose la plus « stupide » définit par Zedrial et pour les japonais l’on qualifiait cette pose de « Kawaï ».

De retour [Libre] Drazvz2


    Tout en prenant cette pose enfantine, et toute innocente, je déclarai à ce preux chevalier servant qu’était Zedrial ;

« Je suis toute retournée ! Tu m’as sauvé *o* ! N’es ce pas le bon timing pour me déclarer ta flamme >///< !»

    Des films j’aimais m’en faire, et surtout lorsque Zedrial était dans les parages ou plutôt avec moi. D’autre diront que ce n’est pas de la témérité qui me pousse à agir de la sorte mais une envie de suicide, ce qui était totalement faux, puisqu’en réalité j’aimais embêter Zedrial, c’était mon ami, et cela « pour le pire et le meilleur ». Je continuai alors à lui faire les yeux doux, mes yeux tels le battement des ales du papillon clignaient d’impatience d’entendre ces fameux mots doux inespérés de la part de ce dernier. Ensuite je pris le ton le plus dramatique, je fis la pose d’Antigone, femme déchiré par un amour impossible.

« Ô ! Hélas mon cœur est déjà pris par un autre que vous, cependant je peux vous accorder mon être… Je peux me donner à vous, preux chevalier» Murmurai-je d’une voix pleine d’espoir, et les yeux où dansait une multitude d’étoile. « Je vous veux… je vous ai…»

    Déclarai-je alors la fin de ma p’tite comédie, en cachant mon visage dans mes mains ; on pourrait penser à la femme partagée entre deux sentiments qui alors pleure, ou bien le signe de soumission qui n’attend qu’un peu de réconfort de la part de son héros. On pourrait interpréter mes gestes de différente façon, mais au lieu de cela, je riais, des rires qu’on pourrait confondre à l’apparition des larmes. Des rires nerveux, dû à un grand soulagement, j’avais enfin pu confesser mes sentiments à la personne que j’aimais le plus, oui, Zedrial était l’élu de … Même en le pensant j’arrivais à formuler ce sentiment qui me traversait, j’arrivais à peine à croire ce sentiment si fort…
    Zedrial était l’élu de RIEN !
    Hé oui, il n’était qu’à mes yeux mon ami, et peut-être aussi, mon meilleur ami ; ou sinon le rang qui lui allait bien était aussi victime, enfin ça dépendait des cas, parce que parfois nous échangeons nos rôle, et un peu trop à mon goût. Pour ceux qui n’avaient l’habitude de nos p’tites scènes improvisé, nous, oui, moi et Zedrial passions pour des fous. On ne peut être « fou » tout seul. Et pour ceux qui nous connaissaient, c’était devenu une sorte d’habitude, car au final, ils savaient que ce n’état jamais rien de sérieux, enfin plus ou moins…
    Je relevais la tête et esquissa un sourire moqueur, non il le savait, c’était ainsi que j’aimais l’embêter, enfin pas de cette façon, mais de toute elle figurait parmi mes préférées. Je me redressais, et fit une autre pose plus ou moins stupide que la précédente après avoir tourné sur moi-même…. Mais si amusante ;

De retour [Libre] Drazvz


« Tadam - ! Alors comment c’était 8D ? C’est quatre euro le spectacle, et cinq puisque tu l’as vu en avant-première !»

    Et bien, lorsqu’une fille populaire, et un jeune homme solitaire se rencontre, cela fait quoi ? De grand ami, ou bien un tsunami ! Et encore, ce comportement extravagant, Zedrial était l’un des seuls à y être abonné à son plus grand désespoir. Et pour des raisons qui m’étaient connu, j’aimais l’embêter. Enfin, il n’était le seul, il y’en avait d’autre, bien évidemment avec qui j’adoptais d’autre attitude. Non, il était finalement le seul.
    Il était difficile à croire que j’étais en septième année avec un comportement aussi « gamin ». Mais bon, j’étais intelligente, studieuse, et cela suffisait amplement hein… Mais sachez que ce comportement irraisonnable, je ne l’ai qu’avec lui, enfin la plupart du temps c’est à cause de lui ; il a le don de me rendre aussi folle –l’excuse m*rdique, je vous l’accorde- . Je me fichais de ce que pensaient les autres, qu’ils parlent si cela permet de les soulager car je me moquais de leur ragot et des brouettes qu’ils débitaient comme de vieilles commères.


« Et puisque tu es mon ami, je te fais cadeau d’un euro, donc, c’est quatre euro que tu me dois. »

    Retour au prix initial. L’argent et moi, c’est une grande histoire d’amour qui ne compte pas s’achever de si tôt… Si seulement vous savez à quel point toucher, entendre sa tirelire pleine est un délice sans fin. Un plaisir sans fin pour celui qui en possède suffisamment. Je remis dans ma bouche ma sucette, avec un magnifique sourire aux lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Zedrial Synral
Élève de septième année
Zedrial Synral



De retour [Libre] Empty
MessageSujet: Re: De retour [Libre]   De retour [Libre] Icon_minitimeMar 14 Avr - 1:13

Il avait crut a un miracle un court instant, pensé qu'il était possible qu'elle ne le remarque pas. A vrai dire il avait été surpris par le fait qu'elle semble passer son chemin sans lui prêter plus d'attention, le soulagement était venu après, et avait malheureusement été de courte durée, car visiblement l'intervention divine n'avait pas voulut se produire et elle l'avait bien évidemment remarqué après quelques secondes...Comme quoi il aurait mieux fait de poursuivre son chemin discrètement plutôt que de s'attendre a l'inévitable. Bon que restait-il comme option maintenant....Matérialiser une grande chaine pour se pendre? Effectivement cela sonnait comme une délivrance et ne semblait pas si bête comme solution a la réflexion... Le hasard fait bien les choses disait-on....C'est dans ce genre de situation que Synral émettait toujours une pensée ressemblant plus ou moins à : *Mon C** Ouai!*. Perdu dans ses sombres, sincère et impolie réflexion l'allemand ne vit pas venir le geste d'Aurore, a vrai dire il n'aurait même pas put l'imaginer faire ça...Le prendre dans ses bras...Quelques personnes observaient la scène, ceux qui ne connaissaient qu'Aurore ou n'en connaissait aucun des deux ne pouvaient que penser que Zedrial était chanceux, tandis que ceux qui connaissaient le garçon ne pouvait que se poser des questions sur l'attitude suicidaire et masochiste de la jeune femme(le sang sur les mains du garçon n'aidant pas vraiment à redorer son image de garçon sociable et psychologiquement stable). Il hésitait vraiment entre de nombreuses solutions pour se tirer de se guêpier, la plupart incluait un éventrage plus ou moins sanglant de la gênante personnes qui avait osé établir un contact que même son meilleur ami n'aurait jamais osé provoquer. Pour le moment l'adolescent prenait sur lui mais il n'était pas certain que cela dure éternellement.

Lorsque la jeune fille pris la pose qu'elle désignait elle par Kawai et lui par ridicule la seule réaction qu'eut Zedrial, le désarrois de l'allemand fut tel que la seule réaction qu'il parvint a avoir fut poser se mains gauche sur son propre visage, de baisser les yeux et de secouer la tête, l'air de dire "mais comment on peut être aussi c****?". Je pense qu'il n'était pas forcément nécessaire de signaler que Zedrial détestait Aurore, sentiment pas forcément partager mais qui était profondément ancré en lui(Le plus gênant étant probablement le fait que se comportement elle l'adoptait uniquement avec lui et lui seul). Lorsqu'elle évoqua le fait qu'il l'avait "sauvé" il ne put s'empêcher de répliquer:


"Si j'avais su que c'était toi je me serait contenté de faire apparaitre un poignard dans ma mains pour m'assurer de te tuer."

Cela aurait put être de l'humour, d'autant que celui de Synral était particulièrement noir et gratuitement méchant, mais pour le coup il le pensait vraiment, d'ailleurs la plupart de leur rencontre se finissaient par une tentative de meurtre, purement et simplement. Aurore avait un don pour pousser le garçon dans ses derniers retranchement et le pousser à utiliser la force(ce qui n'était pas vraiment difficile soit dit en passant). Il se refusait cependant a employer toute sa puissance pour tenter de la tuer, pour la simple et bonne raison qu'il ne voulait pas révéler des attaques ,dont la mise au points avait nécessité des heures, au grand publique, et ce pour une simple emm*******. Bien que ce n'était pas l'envie qui manquait par moment.

Lorsque Aurore lui murmura des mots qui auraient fais se lever une droite chez la plupart des hommes la réaction du jeune homme fut beaucoup, mais alors vraiment beaucoup moins poétique/intéressé/normale qu'elle n'aurait dû l'être. Il leva une main en présentant le dos a la jeune fille, et une multitude d'élément métallique vinrent s'y fixer pour former ce qu'on pouvant vaguement classer comme une gantelet orné de griffe.


"Et bien je crois que je vais réclamer ton cœur. Cependant je ne parle en aucun cas de la métaphore romantique mais belle et bien de la sanglante réalité de la phrase."

C'est dans ces moments la que Zedrial aimerait être loins d'ici, loin de tout, loin d'Aurore, ne jamais être allé voir l'homme qui l'attendait au port, et de vivre une vie normale dans le monde réel. Il se rappelait aussi pourquoi il allait passer l'année enfermé dans son laboratoire a ne sortir que pour s'occuper avec ses deux camarades en snobant comme chaque année tout le reste de l'école. Il n'errerait pas dans les couloirs, ni ne se risquerait en extérieur pour éviter de vivre la même situations que maintenant.

Tandis que l'allemand se perdait a nouveau dans ses pensé pour fuir la dure réalité Aurore pris une pose encore plus idiote que la précédentes pour prononcer des mots encore plus idiot que les précédents. Les gens observaient la scène avec amusement, se demandant si elle n'était pas folle, faisant ainsi d'elle et Synral le centre de l'attention, chose que le jeune homme détestait par dessus tout.

Finalement, il choisit une solution impoli, irrespectueuse, mais qui lui permettrait peut être d'avoir enfin la paix tant désirer, il savait que l'intimidation ne marcherait aucunement mais au moins il aura avertie avant de cogner et de provoquer tous les dommages collatéraux qui allaient survenir. Il matérialisa une épée dans sa mains qu'il planta violemment devant les pied de l'Anglaise, provoquant ainsi un grand bruit d'impact qui fit immédiatement cesser tous les bruits alentours, avant d'alimenter de nombreux murmure inquiet et apeuré dans la salle, puis d'une voix calme mais qu'il voulait puissante il dit simplement ses mots qui résonnèrent longtemps dans le silence ambiant:


"Fous moi la paix!!!"

Puis il se tut et sans un mot de plus tourna le dos a Aurore et s'en alla en marchant dans la direction oposée sans se retourner.
Revenir en haut Aller en bas
Aurore Ananké
Élève de septième année
Aurore Ananké



De retour [Libre] Empty
MessageSujet: Re: De retour [Libre]   De retour [Libre] Icon_minitimeMar 14 Avr - 19:39

Les chanceux sont ceux qui arrivent à tout ;
Les malchanceux, ceux à qui tout arrive.
_Citation de E . Labiche._


    Le long de ma petite comédie improvisée j’ignorai les petits mots doux qui sonnaient comme des sarcasmes ironiques glissé par mon partenaire de scène malgré lui. Des mots au son si suave qu’ils avaient le don d’intimidé, d’effrayer ceux à qui ils étaient adressé, mais moi je n’en fis rien, comme à mon habitude depuis des années ; à preuve du contraire si c’était la première fois que je croisais j’aurai pu penser que c’était un rustre, et qu’il valait mieux passer mon chemin –option alléchante que ce cher Zedrial aurait voulu voir ici et maintenant-. Mais étrangement j’aimais taquiner au point de me faire liquider cet ami fort étrange tout comme notre relation. Une relation qui venait de nulle part, né un bout jour comme ça, sans qu’on est rien demandé. La relation qui nous lie est de bien étrange, très peu l’enviait –enfin ça dépend la personne avec qui ont voudrait cette relation complètement insensé-, mais à vrai dire, soyons franc, la jouvencelle aux allures sage en moi avait peut-être hérité de feu sa mère un caractère ayant un très net penchant pour la folie. Mais ce trait ne s’affirmait qu’en présence de ce sinistre jeune homme, comme le fait qu’il n’y a jamais de feu sans étincelle –si nous prenons cet exemple du monde des Terriens-. Ainsi je regardais le jeune homme s’énervé de plus en plus, sans vraiment prendre un grand plaisir à m’amuser de son malheur, à vrai dire je me contentai simplement d’observer ses réactions ; mais à ce moment précis, même derrière ce visage idiot que j’abordais avec une naïveté, insouciance voulut, je fixais ce liquide rougeâtre qui parcourait par de vilaines cicatrices et cloc visible, c'est-à-dire ses mains. Son visage n’était pas non plus aussi propre que « d’habitude », et ce léger parfum qui émanait de ses vêtements me laissèrent très vite deviner l’endroit d’où il venait certainement, enfin il y avait de grande chance que mon hypothèse soit confirmée. Il y en avait plusieurs à son sujet, mais certaine était plus intéressante que d’autre…
    Les gestes de mon camarade était bien plus froide que ces railleries, il ficha à mes pieds tel un avertissement donné, une épée de taille imposante ce qui me fit rappeler la capacité bien particulière de mon ami ; celle de contrôler le métal, quel métal ? J’en savais très peu sur son pouvoir, mais j’en connaissais dû moins son étendu. Montrant davantage sa mauvaise humeur, son asociabilité, et sa timidité qui faisait qu’il n’aimait pas attirer le regard de ces camarades-collant-qui-nous-observaient. C’était finalement quelqu’un de discret- sans blague…-Un silence s’imposa alors, tous les spectateurs reprenaient discrètement leur occupation. Effrayant n’es-ce pas ? C’est fou comme les gens avaient le don de pouvoir filer à la française –remarquons que je suis d’origine anglaise…-. Je regardais ce petit chef d’œuvre à mes pieds, la pris dans mes mains et effectua quelque mouvements avec avant de la poser contre le mur. Je quittai alors cette mimique du visage qui n‘avait fait qu’empirer l’humeur de mon compagnon de classe, et d’équipe. Je repris mon expression ‘’plus sérieuse’’, moins enfantin, une expression légèrement contrarié tout de même.

De retour [Libre] Iconaurore1


« Tss… On ne peut plus rire avec toi. »

    Déclarai-je d’une voix ‘’normale ‘’ en massant mes tempes, ces mimiques faciales avaient encore besoin d’entraînement. « Es-ce les vacances qui t’on rendu ton humeur aussi mauvaise » voilà ce que j’aurai pu lui demandé mas la réponse, je la connaissais déjà. Autant lui épargné de gaspiller davantage de salive. Les p’tits passants refirent leur apparition en attente d’un autre spectacle, mais ils y renonçaient très vite lorsque je fis apparaître dans ma main droite une flamme en signe menace ; généralement les curieux étaient des premières ou secondes années, les autres, ceux en classe supérieur ne prêtaient très peu d’importance à cela car ils en avaient ’’l’habitude’’ si je puis dire. Je soudais les calages brisés, et je pris mon sac et le rattrapa très vite en quatre grand pas.

« Ne soit pas si glacial Zedrial, ce n’était que des retrouvailles –qui apparemment ne t’ont pas plu-, j’imagine que mon absence t’a été des plus favorables à l‘avancement de ton projet avec ton épée ? »

    Favorable certainement, car je l’aurai pas collé, ni enquiquiner puisque j’étais ailleurs, pour la première fois depuis six ans. J’en connaissais déjà la réponse, et j’en attendais déjà des plus méprisant, il fallait dire qu’à force j’en restais impassible, je n’attendais rien d’autre de la part de cet homme qui me haïssait surement –enfin, je préférais oublier ce qu’il pensait de moi-. Enfin j’espérais qu’il ait au moins ne serrait-ce qu’un peu d’estime pour moi –oui, rêver donne des espoirs…- ; même si ma témérité s’élargissait sur le terrain ‘’suicide’’, j’avais une envie, avoir une relation amical, oui amical même si je monologuerai la plupart avec son ombre. Je soupirai et ramenais mes cheveux en arrière. En le regardant, je remarquais qu’il avait encore grandi, s’il continuait ainsi, il promettait de devenir le géant d’Eredar. Mais ce n’était pas cela qui me préoccupais vraiment, c’était l’état sanglant de ses mains. Il avait du travailler très dure pendant ses vacances que j’avais ‘’profité’’. Il ne méritait que du respect de ma part.
Revenir en haut Aller en bas
Zedrial Synral
Élève de septième année
Zedrial Synral



De retour [Libre] Empty
MessageSujet: Re: De retour [Libre]   De retour [Libre] Icon_minitimeMar 14 Avr - 21:04

Si l'on demandait a quelqu'un ce qu'il pensait de Zedrial, la réponse aurait surement été qu'il s'agissait d'une personne sombre, colérique et violente, bref l'archétype de la personnes à éviter, et il faut dire qu'il ne faisait rien pour se détacher de cette image, cela était probablement dû à sa manie de toujours voir le mauvais des gens, ainsi une personne que tout le monde jugeait magnifique et qui tout naturellement s'en vantait, il ne pouvait la voir que comme une personne prétentieuse a laquelle il n'avait pas la moindre once de sympathie à montrer. Il en allait de même pour les personne aimable et gentille, serviable au possible que l'on pourrait qualifier d'ami parfait, lui le trouverait naïf et faible car obliger de s'entourer des autres pour sa propre sécurité.
Au fond Synral n'avait pas vraiment un mauvais fond, mais devenir son ami n'était pas chose aisé, le premier contact était probablement la chose la plus importante, disons qu'il avait tendance a porter un jugement lors de celui-ci et qu'il était dès lors quasiment impossible de s'en défaire. Il ne serait pas capable de décrire ce qui c'était précisément passer la première fois entre Aurore et lui mais il était sur d'une chose: Elle lui avait fait une très mauvaise impressions. Et il faut dire que son comportement de folle n'arrangeait en rien ce premier jugement fait hâtivement. Le plus admirable dans l'histoire restant sa ténacité, bien que même en pensée l'allemand n'arrivait pas a admirer quelque chose dans le comportement d'Aurore.
Enfin tant qu'elle se comportait ainsi il y avait peut de chance que leur relations évolue, habituellement Zedrial tenait quand même un peu plus face aux actes et parole de la jeune fille, même en présence d'un publique plus grand, mais aujourd'hui ce n'était visiblement pas le jour pour espérer pouvoir le taquiner ( noter qu'il était de toute manière rarement bon de le faire), durant certaine année la rumeur courrait que des personnes ayant osé lui faire une remarque désagréable avaient finit en sang a l'infirmerie. Chaque information était vrai mais séparément, ceux qui l'avaient insulté avaient eu mal mais n'était pas assez mal en point pour l'infirmerie, par contre ceux ayant osé ennuyer ou critiquer de manière un peu trop poussé ses deux colocataires avaient effectivement finit dans des état proche de la mort pour les moins chanceux.

A la première phrase de la jouvencelle il ne répondit rien, peut être ne l'avait-il pas entendu, peut-être ne voulait-il pas l'entendre, ou bien peut être la réponse lui paraissait tellement évidente qu'il ne prenait pas la peine de répondre.
Les gens s'éclipsaient au passage de Zedrial, il avançait donc tel Moïse ouvrant la mer en deux, mais pas grâce à une pseudo intervention divine, mais plutôt par la peur qu'il inspirait aux autres. A vrai dire il y avait un certain plaisir qu'il ressentait sans trop le vouloir à effrayer les autres par sa simple présence, non pas qu'il soit sadique ou autre, mais savoir qu'il parviendrait a avoir la paix grâce à cela avait quelque chose d'agréable.

Aurore finit par le rattraper et lui parla a nouveau, cependant il se tut et continua d'avancer, tandis qu'elle le suivait. Son coup de sang en plein couloir n'avait certes pas arrangé sa réputation mais il avait eu le mérite de calmer Aurore et ça c'était déjà une grande, très grande victoire en un sens. Finalement il se stoppa lorsqu'ils furent dans un couloir vide, ou personne ne passait habituellement et où ils pourraient mettre les choses au clair une fois de plus seul à seul.


"Bon comme a mon habitude je vais être bref et clair, donc je te prierais de m'écouter attentivement."

Il laissa un instant de silence, restant immobile dans un silence glacial et ceux afin de bien souligner les mots qu'il venait de prononcer. Puis d'un geste vif et rapide il créa a nouveau une épée dans sa main, se retourna et la plaça sous la gorge de la jeune fille, tout en lui jetant un regard glacial, qui si il le pouvaient, auraient jetés des éclairs noir a la jeune fille. Pourtant malgré cela son visage demeurait impassible, seule ses lèvres remuèrent pendant qu'il poursuivait.

"Ma patience est et restera très limité, aussi je te prierais une fois de plus de ne jamais me refaire la même comédie, je ne sais pas pourquoi tu prend le temps de me faire subir ça et je ne veux pas le savoir mais sache que si tu tiens vraiment a mourir il y a des moyens plus rapides et moins douloureux."

Beaucoup auraient put croire a de l'humour, cependant il était plus que sérieux lorsqu'il parlait d'ocire la Britanique, et ceux qui le connaissaient un minimum devaient savoir qu'il ne s'agissait pas la d'une vaine menace.

"Ton absence est en effet pour moi une véritable bénédiction, et mes projets ne te regardent pas, aussi je te conseillerais de me lâcher si tu ne veux pas que je m'arrange pour que tu sois définitivement absente de cette école et du monde entier."
Revenir en haut Aller en bas
Aurore Ananké
Élève de septième année
Aurore Ananké



De retour [Libre] Empty
MessageSujet: Re: De retour [Libre]   De retour [Libre] Icon_minitimeMer 15 Avr - 1:18

    Du moins pas entièrement, mais une partie suffirait amplement à ce sentiment. Le silence était pesant pour certain, mais j’en sentais à peine l’épaisseur, préoccupé par autre-chose, un semblant de déjà vu s’imposait dans ma mémoire ; non pas avec les mêmes personnes, ni même dans ce moment présent, mais ailleurs, à un temps révolu, un temps que j’avais voulu oublier, et pour cela, je l’avais effacer ; mais les faits présents étaient si similaires que mon passé avait resurgit, un passé qui m’enchaînait, et qui tentait de me rattraper, lentement, mais petit à petit, son étreinte sur moi ne faisait qu’augmenter ; et à chaque fois, un souvenir que j’avais effacer pour « sauvegarder » mon équilibre revenait. Et cela avait commencé depuis mon séjour sur Terre, car ici, à Eredar rien ne me rattachait vraiment à mon enfance, rien, mais là-bas, il y avait tellement de chose, les décors, les gestes, les visages suffisaient à éveillé en moi ces cauchemar tapis au fonde mon âme, des souvenirs que j’aurai voulu oublier, et cela à jamais. Le choc entre le passé le présent ne fut pas immédiat, j’étais juste en proie de frissons continue d’un sentiment de frayeur passé ; des tremblements étranges qui fallut que je me répète que ce n’était que des tremblements nerveux, oui, juste nerveux…

    Il m’ignorait à mon plus grand bonheur, mieux valait qu’il ne me voit pas dans cet état et ne fasse aucune remarque sur mes paroles ; je ralentissais un peu, le souffle me manquait terriblement, j’avais l’impression qu’une chose était en train de m’étouffer lentement, en compressant petit à petit ma poitrine, tel un boa, m’empêchait de respirer. Lorsqu’il s’arrêta sans crier garde, j’en fis de même, priant comme je le pouvais qu’il passe son chemin, et m’oublie. Mais il était trop tard, l’engrenage était lancé, l’ultime avertissement allait tomber, il allait sortir je ne sais quoi, mais quelque chose de suffisamment impressionnant pour m’avertir ; enfin si je pouvais déjà prendre cela sérieusement se serait pas mal, mais la douleur monopolisait mes pensées que j’arrivais à peine à comprendre ce qu’il me disait. J’essayais de lire sur ces lèvres, mais en vain, je manquais cruellement d’entraînement et arrivait à peine à en lire un sur six (oui je m’amusais à essayer toute sorte de petit tour qui pourront un jour s’avérer utile, j’avais du temps à perdre, et j’en profitais.).
    J’espérais qu’une chose, que ces tremblements et chamboulement des sens n’étaient que passagers, juste bref, courts, éphémères car je refusais d’aller à l’infirmerie, j’abhorrai l’idée de me retrouver soumise à ces phénomènes étranges, je refusais d’être soumise simplement, car ce sentiment n’est pour moi que dégoût, et haine. Je regardais la silhouette imposante de mon camarade, immobile telle une statue, il m’avait toujours été dur de discerner ses pensées. Qu’attendait-il pour passer son chemin ? Je me le demandais et espérais très vite que cet arrêt n’était dû qu’à une chose qui avait retenue son attention avant de poursuivre son chemin. Mais il n’en fut rien ; tel un magicien il sut faire disparaître mes prières, mes espoirs, mes illusions par la lame de son épée prêt de mon cou, lorsqu’il se retourna je ne pensais qu’à une chose me ressaisir, et cette pensée était le rassemblement de toute mes forces que je ne pris la peine d’esquiver, mais de toute façon elle s’arrêta nettement à quelque centimètre à peine de mon cou, je ne voulais pas paraître faible devant ce personnage sombre, non, pas devant lui et devant personne.

    Une grimace trahissait ma douleur mais qui pouvait facilement être traduit parle fait que j’étais peut-être à ce moment outragée, effrayée de me voir ôter à ce jour la vie de la lame de son épée qu’il avait fait une deuxième fois apparaître. Au pifomètre, j’estimais l’état de mes capacités pour pouvoir rester debout avant le compte à rembours qui se faisait dans ma tête. Je le toisais avec dédain mais aussi avec défi comme je l’aurai fais habituellement.

« Chaque scène est unique, d’où leur charme. »
    Déclarai-je d’une voix calme, impassible ce qui fut un effort de paraître certain, je penchais légèrement la tête, et continuais à le toiser du regard. Il fallait que j’en fisse au plus vite et surtout, il fallait que le fasse avant.

« Mais ne t’en fait pas, toute cette fin de semaine sera alors pour ton âme une bénédiction entretenue par une félicité soudaine et si alléchante que tu en oublieras l’amertume de mon retour ici, et ce jour où tu croisas par ‘’hasard’’ mon ignoble personne. Mais sache que la première ne sera pas la dernière. Si la mort était le remède à tout, depuis longtemps je me la serai donné sans que tu t’en donnes la peine puisque jamais j’aurai eu l’occasion d’espérer qu’un jour je me retrouverai ici, à Eredar.»
    Murmurai-je en repoussant l’épée, et en reculant, et en m’appuyant légèrement contre le mur qui me rafraichit de ces paroles que je venais de débiter entre souffrance et folie. Mais il fallait qu’il parte pour qu’enfin je puisse céder contre mon gré à cette vile tentation qui n’allait plus que faire un avec moi.

« Va » comme j’aurai pu dire ‘’disparaît’’, « je ne t’embêterai plus… »
    J’étais fiévreuse, des tremblements comme des cheveux élancés dans une course folle parcouraient tout mon corps, je croisais les bras pour qu’il ne puisse pas voir ces frissons et pour finir cette scène, je pivotais sur mes talons pour partir en direction d’un endroit calme, isolé, si seulement mes jambes pouvaient me porter encore après cet effort de paraître telle que j’étais. Je portais alors ma main sur mon visage et essuya la sueur, à ce moment précis, j’enviais ceux qui maîtrisaient le vent, l’eau ou la glace.

    J’étais à bout de force, il ne fallait pas qu’il me voit, qu’il me ouche, il faut qu’il pivote sur ces talons et continue son chemin. Il me restait peu de temps avant la renaissance de mon souvenir qui me consumait tellement à force de le refouler.

    Pourquoi moi…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





De retour [Libre] Empty
MessageSujet: Re: De retour [Libre]   De retour [Libre] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
De retour [Libre]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» De retour dans la chambre
» Le retour de notre jeu préféré: les Dolls
» Et c'est parti pour une septième année[libre]
» De quoi peut bien avoir l'air un grenier d'école de magie?? [libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Eredar School :: Eredar School :: Couloirs de l'école-
Sauter vers: